L'abbaye de l'Estuaire de la Loire
Abbaye de Blanche Couronne
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Ils ont écrits l'histoire de l'Abbaye :
Chanoine Georges Durville L'Abbaye de Blanche-Couronne et ses prieurés
Nicolas Travers 1674-1750 Histoire civile, politique et religieuse de la ville et du comté de Nantes
La chapelle de la Magdeleine en fôret du Gavre
Quelques prieurés dépendants de l'Abbaye
Une visite aux ruines du prieuré Saint Hilaire du Tertre avec Dom Hector Vigor
Il ne reste que quelques pierres au milieu des arbres au fin fond des prés, à la limite des roseaux qui bordent la Loire
Le contexte de la fondation de l'abbaye reste à ce jour méconnu, tout comme l'ordre monastique auquelle elle serait attachée. Seule certitude, elle n'est pas cistercienne avant le XIIIe siècle. Dès le milieu du XIIe siècle, l'abbaye semble reconnue et respectée. Implantée sur une éminence rocheuse, elle tire ses revenus des prairies inondables, situées en bordure d'un bras de Loire, en les aménageant à des fins agricoles et de plusieurs prieurés. A partir du XVIe siècle, les abbés commendataires nommés par le Roi, bien souvent des laïcs intéressés par les seules richesses des moines ainsi que les guerres de religion, ruinent Blanche Couronne. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que les bénédictins de Saint Maur reconstruisent le monastère. L'abbaye connaît un bref renouveau. Mais en 1767, alors qu'elle ne compte plus que quatre moines, elle est abandonnée en faveur du prieuré Saint Jacques de Pirmil à Nantes.
Le monastère (XIIème - 1789)